Toucher le fond pour mieux rebondir, la "thérapie" à risque de l'UMP
D'un seul souffle, ce dirigeant de l'UMP égrène avec une sorte de jouissance masochiste les villes que l'UMP pourrait perdre lors des municipales des 9 et 16 mars. Et encore se contente-t-il des villes de l'ouest : "Rouen, c'est plié. Dieppe aussi. Le Havre, pas sûr. Caen, plié. Alençon, ce sera juste. Laval, Quimper, Saint-Brieuc, Chartres, Châteauroux, Blois, Angers, Rodez, Montauban, Cahors, Tarbes, c'est cuit."
A l'UMP, les spécialistes de la carte électorale ne croient pas aux miracles. "On ne spécule plus sur la victoire ou la défaite, mais sur son ampleur", reconnaît un député. Un renversement de tendance avant le scrutin ? Jean-François Copé, président du groupe UMP de l'Assemblée nationale, ne semble pas y croire : "On ne peut pas trouver de solutions, là dans les jours qui viennent, il faut laisser filer jusqu'aux municipales", estime-t-il dans Le Parisien du 12 février.
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