Bayrou a choisi son slogan de campagne

Publié le par Site du Mouvement Démocrate de l'Aube

François Bayrou, apôtre de l'unité nationale, a choisi pour slogan de campagne "Un pays uni, rien ne lui résiste", a-t-on appris aujourd'hui dans l'entourage du candidat MoDem à l'élection présidentielle. Cette expression est issue du discours de voeux aux Français prononcé fin décembre par M. Bayrou et où il disait: "Un pays divisé ne peut rien dans cet orage du monde que nous traversons mais un pays qui s'unit, rien ne lui résiste".

Le choix de ce slogan vise à démontrer, "face à la gravité de l'heure", "l'urgence d'une nouvelle approche politique" et traduit "une nouvelle vision de l'unité nationale", seule à même, selon M. Bayrou, de "redresser le pays". Ca ne ressemble pas à un "slogan creux", insiste-t-on.

"Ce que nous avons à faire exigera que des sensibilités différentes soient mises en demeure de travailler ensemble par les Français et le président qu'ils auront élu", souligne-t-on encore dans l'entourage du député des Pyrénées-Atlantiques. L'unité nationale viendra donc "d'en bas" et "s'imposera aux +PPP+ les partis provisoirement principaux", sous-entendu l'UMP et le PS, car elle est "en phase avec les inquiétudes de l'heure", assure-t-on.

Au MoDem, on ironise sur le fait que François Hollande ait qualifié hier de "chimère" l'unité nationale prônée par son concurrent centriste, en jugeant "quand même un peu embêtant que le candidat du PS oublie le Conseil national de la Résistance...". "Tout comme au temps du CNR, il faut rebâtir sur un nouveau modèle".

Ce thème du redressement de la France, M. Bayrou aura de nouveau l'occasion de le développer samedi lors du premier des quatre forums thématiques programmés par le candidat du MoDem dans le cadre de son "agenda 2012-2020", inspiré de "l'agenda 2010" de l'ex-chancelier allemand Gerhard Schröder. Il confrontera ses propositions en matière d'emploi, de "produire en France" et de "durabilité" avec une centaine de personnalités, dont l'ancien ministre de l'Economie Francis Mer et les économistes Eric Heyer, Michel Godet et Jean-Paul Betbeze.

Publié dans Dans les média

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