La liste Beury, une liste MoDem pour Troyes ? - Philippe Beury

Publié le par Soutien citoyen au Mouvement Démocrate (site non officiel)

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Depuis mon investiture à la tête de ma liste aux municipales certains, ceux qui hier disaient que je n’aurais pas cette investiture… tente de faire prévaloir l’idée que notre liste serait une liste partisane, étiquetée, étriquée, limitée…
 

Je voulais préciser comment je voulais construire cette liste, ce qu’elle pouvait apporter à Troyes, ce qu’elle veut dire et François Bayrou, dans son discours de clôture au congrès fondateur du MoDem m’a précédé. Je vous livre ses propos :

 

« Nous allons mettre au centre des élections municipales, non pas des questions de politique partisane, ce n’est pas le drapeau du MoDem que nous voulons faire flotter sur les villes de France, ce sont les préoccupations et les attentes de nos concitoyens. Pardon de ce truisme, les élections municipales, nous voulons les vivre municipalement.

 

« Nous voulons que l’on s’occupe des écoles, des trottoirs, de la circulation, des transports en commun, de l’éco-citoyenneté dans les villes dans lesquelles nous allons présenter des listes. Ce n’est pas l’étiquette des partis qui compte à nos yeux, même pas la nôtre. Ce qui compte à nos yeux, c’est l’intérêt des citoyens. Nous serons compris, si nous sommes les plus proches de ce que les citoyens attendent.

 

« Nous voulons que cette proximité se traduise par une novation considérable dans la manière de gérer les villes, c’est-à-dire du pluralisme. Nous n’acceptons pas l’idée qu’une ville soit entre les mains d’un seul clan contre l’autre clan. Nous trouvons cela ridicule.

 

« Nous pensons que les problèmes de circulation, de trottoirs, d’écoles, de social ne sont pas les problèmes d’une étiquette contre l’autre. Il est absurde que, parce que vous avez eu 51 % des voix, vous ayez tous les pouvoirs, et que ceux qui ont eu 49 % n’aient que la possibilité de se croiser les bras et d’assister, impuissants ou ronchonneurs, aux décisions prises par l’équipe municipale.

 

« De ce fait, notre conception des élections municipales est que nous demanderons à tous ceux qui conduiront des listes en notre nom et à ceux avec qui éventuellement nous pourrons nous allier, nous leur demanderons de bien vouloir considérer que, la loi, c’est le pluralisme et qu’il faudra que soient pris en compte, dans les équipes auxquelles nous participerons, les principaux courants démocratiques majoritaires ou minoritaires de la ville. Tout le monde a le droit d’être représenté.

 

«  La démocratie municipale, ce n’est pas la dictature de la majorité contre la minorité, c’est la prise en compte de toutes les sensibilités de la ville. »

 

Je n’ai rien à rajouter. La composition de ma liste sera révélée au début du mois de février. Ce ne sera pas une liste MoDem car, pour être fidèle aux principes auxquels je crois nous devons nous ouvrir, écouter, rassembler.

 

Nous ouvrir à l’autre, à celui qu’on ne connait pas, à celui qui vit différemment, à celui qui n’a pas la même origine géographique ou sociale, à celui qui n’a pas les mêmes capacités physiques, à celui qui diffère dans l’esprit de Saint-Exupéry « Celui qui diffère de moi loin de me léser m’enrichit. » Cette liste sera donc ouverte à des gens qui n’ont jamais fait de politique, à des habitants de quartiers oubliés, à des milieux sociaux souvent éloignés du pouvoir.

 

Ecouter la différence. Ecouter c’est naturellement vouloir écouter ses colistiers mais aussi ce que dit, ce que pense l’autre, les concurrents pendant l’élection, la minorité après l’élection. C’est pour cela qu’un des points forts de notre programme est le développement d’une nouvelle citoyenneté par les comités de quartiers, par le référendum populaire, par le droit de pétition et par l’émergence d’un nouveau droit de l’opposition. Dans Troyens-Citoyens, il y a 13 ans je voulais qu’un adjoint-au-maire soit élu parmi les membres de l’opposition pour que celle-ci puisse assister à tous les débats, pour que tout soit public, pour que nous puissions, parfois, renoncer à certaines de nos idées si celles des autres sont meilleures… Ce sera fait si nous sommes élus.

 

Rassembler. Dès le départ j’ai voulu que ma liste soit largement ouverte ; que le critère ne soit pas « A quel camp appartient-il ? » mais « Quelles sont ses compétences ? Quelle est son expérience ? ». Dans la liste que je conduirai demain il y aura des MoDem, bien-sûr, mais aussi des écologistes, des socialistes, des altermondialistes, des UMP… Nos seules exigences seront leur désir de faire avancer Troyes, leur attachement à notre ville, leur envie de la faire progresser en faisant passer leurs idées de la théorie à la réalité, leur envie de consacrer du temps et de l’énergie à la défense de Troyes. Certains de mes associés seront sans doute exclus de leur mouvement d’origine, partis ou groupuscules incapables de comprendre qu’il y a des choses plus importantes qu’une carte ou une stratégie électorale. Je les remercie par avance de leur courage, de leur force qui leur fait défendre leurs convictions avant leur appartenance. Ce sera difficile mais les lignes que nous feront frémir ce sont les électeurs de Troyes qui les feront bouger en nous donnant, le 16 mars, une majorité.

 
Dans notre liste il y aura des gens de droite, de gauche, du centre ou d’ailleurs, il y aura même des gens qui n’ont jamais imaginé faire de la politique mais la liste ne sera ni de droite, ni de gauche, ni du centre ; la liste sera troyenne et la ville a pris assez de retard pour qu’on ne puisse se permettre d’unir les meilleurs d’entre-nous pour lui faire prendre un nouveau départ.



Philippe Beury



source: troyes2008

Publié dans Dans l'Aube

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