Bayrou s’accroche, le PS en chute libre

Publié le par Soutien citoyen au Mouvement Démocrate (site non officiel)

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Face à un gouvernement dont la popularité ne se dément pas, l'opposition voit sa cote de satisfaction s’effriter.

 
Les vacances ont-elles ragaillardi l’opposition ? Il semble que non. Si tout le monde promet “la riposte” en cette rentrée parlementaire, les résultats de ce baromètre n’annoncent rien de bon pour les principaux leaders de l’opposition : face à un gouvernement dont la popularité ne se dément pas, tous voient leur cote de satisfaction s’effriter, en particulier au PS.

Une opposition moribonde
François Bayrou, s’il connaît une légère baisse de régime (– 2 points), continue à tirer son épingle du jeu. Le troisième homme de la présidentielle, en pleine construction de son Mouvement démocrate, reste le leader de ce baromètre. Son positionnement au-dessus des partis continue de payer : son pourcentage de satisfaction est quasiment le même chez les sympathisants de gauche (58%) et de droite (59%).

“Surtout, note Bruno Jeanbart, son niveau de mécontentement (31%) est assez faible, comparable à celui de Nicolas Sarkozy. Mais il reste à savoir comment il peut s’appuyer sur cette popularité dans les années qui viennent, sachant qu’il pèsera moins sur les débats hors présidentielle.” Pour Bruno Jeanbart, Bayrou constitue en tout cas “un danger pour le PS si celui-ci n’arrive pas à se restructurer”.

Car c’est l’information majeure de ce baromètre de l’opposition : toutes les têtes d’affiche du parti, hormis DSK, stable (55%) mais qui a déjà la tête au FMI, voient leur popularité  s’éroder. François Hollande (30%, – 4), premier secrétaire en sursis, et Laurent Fabius (32%, – 3), éléphant outsider, s’enfoncent un peu plus dans les profondeurs du classement.

La situation se complique pour Ségolène Royal (39%, – 2). L’ancienne candidate à la présidentielle, qui pâtit sans doute de la “chaude affection littéraire” (dixit elle-même) dont elle est l’objet, continue sa chute, et ses ambitions pour 2012 s’amenuisent d’autant : “C’est problématique, analyse Bruno Jeanbart, car elle a conquis le PS en s’appuyant sur sa popularité.”

Chez les autres dirigeants de gauche, le leader de la LCR, Olivier Besancenot (45%, – 1), et la Verte Dominique Voynet  (43%, =) sauvent les meubles. La situation est plus préoccupante pour Marie-George Buffet. La dirigeante communiste, qui cherche à préserver l’identité du PCF après la claque reçue à la présidentielle (1,94% des voix), se serait bien passée de cette perte de six points.Enfin, Jean-Marie Le Pen, leader d’un FN dans une situation financière délicate après sa débâcle aux législatives,  perd également six points.

source: Metro International

Publié dans Etudes - Sondages

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